L’écrivain et journaliste Jean-François Donny revisite l’histoire de l’écologie

À l’occasion de la conférence annuelle du Syndicat de la Propriété Privée Rurale de l’Indre.

De René Dumont au wokisme vert
Petite histoire du mouvement écolo

En l’espace de deux générations, nous avons assisté à une terrible évolution de la pensée écologique. Partie du généreux sentiment de protéger notre Nature nourricière, elle est devenue en quelques décennies une sorte de rouleau compresseur idéologique et administratif qui laisse peu de place au bon sens et qui fait fi, bien souvent, de l’avis des gens de terrain. Comment, de ces analyses judicieuses faites par les pionniers de l’écologie sur la démographie galopante et l’épuisement à court terme des ressources naturelles, en est-on arrivé à ce discours désormais omniprésent par lequel les tenants de l’idéologie verte, tels des ayatollahs sûrs d’incarner le Bien, nous intiment des ordres et des modes de conduite et prononcent anathèmes et excommunications de ceux de l’autre camp, celui du Mal, évidemment ? En clair, je me demande comment on est passé de René Dumont, Brice Lalonde, Antoine Waechter et Jean-Marie Pelt dans les années 70 à Eric Piole et Sandrine Rousseau ?1

1er acte : Le précurseur René Dumont (1974)

En 1974, j’exerçais pour la première fois mon pouvoir de citoyen électeur. J’avais 22 ans – la majorité électorale était alors à 21 ans – et je votais René Dumont au premier tour de l’élection présidentielle de mai 1974.

Le vieil homme aux cheveux blancs, agronome de métier, m’avait séduit par les thèmes jusqu’alors inédits qu’il abordait : l’explosion démographique, les limites du productivisme, le gaspillage, la pollution, les inégalités entre pays du Sud et pays du Nord, etc. Ces thèmes qui commençaient à circuler dans l’air du temps, après les travaux du Club de Rome2, ont résonné en moi. (Je précise que dans le village lorrain où j’ai vécu jusqu’à l’âge de 17 ans, je vivais près de la nature, au rythme des saisons et des travaux des champs et, vu de ma lorgnette, je comprenais que le remembrement qui s’accompagnait d’un arrachage systématique des haies et boqueteaux et du curage au cordeau de notre petit ruisseau n’était pas un geste approprié.)

René Dumont ne visait pas l’Elysée. Il y avait des poids lourds de la politique pour cela : Valéry Giscard d’Estaing, François Mitterrand, J. Chaban-Delmas. La présence de Dumont dans l’arène tenait de l’utopie, ainsi d’ailleurs qu’il le voyait lui-même : faire prendre conscience au public et au monde politique de l’urgence qu’il y avait à se préoccuper de l’avenir de la planète au moment même où le glas des Trente Glorieuses venait de sonner avec la flambée des produits pétroliers consécutifs à la première crise du pétrole (octobre 1973). Dans un livre paru en 1973, L’Utopie ou la Mort, Dumont prophétisait à sa façon que le char de l’humanité avançait à un rythme suicidaire et qu’il était temps de choisir. Son score électoral (1,32 %), purement symbolique, n’était pas à la hauteur des enjeux, mais on peut dire que quelque chose s’était passé.

Si je commence par ce clin d’œil à René Dumont, c’est parce que l’homme au pullover rouge a marqué le début de l’écologie politique – encore pacifique et rêveuse des années 70. Nous étions loin de la machine monstrueuse qu’elle est devenue aujourd’hui, qui écrase le débat démocratique de ses certitudes, de ses outrances, de ses oukases et de ses exclusives.

2e acte : Les écologistes en campagne électorale (1977)

Sur les pas de Dumont, l’écologie fait son chemin. En 1977, concluant mes études de droit par un DEA de sciences politiques, je m’intéressai aux candidatures écologistes aux élections municipales des 13 et 20 mars 77. Ma (modeste) étude universitaire révélait qu’environ 1.200 candidats battant pavillon écolo s’étaient présentés au scrutin municipal sur l’ensemble du territoire national. C’était encore peu, mais le phénomène était nouveau.

Quelle était cette espèce nouvelle de candidats ? Ils venaient du Mouvement Ecologique (issus des comités de soutien à René Dumont), des Amis de la Terre, du Mouvement pour une alternative non-violente (MAN), plus certains libertaires, des antimilitaristes et des militants venus du PSU et de la CFDT. Ils formaient des listes et entraient dans la joute. Ils entendaient décliner à l’échelon communal les grands thèmes écologiques tels que réduire la consommation d’énergie, préserver l’environnement, travailler autrement, consommer mieux, etc. Ils encourageaient des pratiques coopératives, les mises en commun de ressources, le recyclage des déchets, l’usage de la bicyclette. Leur programme renfermait de nombreuses propositions concrètes. Ils prônaient aussi le référendum municipal et parfois réclamaient le droit de vote pour les travailleurs immigrés aux élections municipales, première intrusion dans le champ politique stricto sensu.

A signaler, lors de ces élections, la stratégie différente suivie par d’autres personnes, actrices d’associations de défense de l’environnement. Celles-ci restent hors du combat électoral, mais agissent en tant que groupe de pression auprès des élus ou des candidats pour alerter sur une atteinte particulière à l’environnement. Ex : refus d’une rocade, préservation d’un site, aménagement d’espaces verts, de pistes cyclables, etc. A l’échelle nationale, certains groupes proposent aux candidats de signer une Charte de la nature en dix points. Le personnage emblématique de ce courant écologiste réformiste est à l’époque Jean-Claude Delarue, chef de file d’un collectif d’associations de défense de l’environnement. Il sera candidat de « Paris-Ecologie ».

Les écolos de 1977, qu’ils soient en liste complète ou en candidatures isolées, sont présents dans une soixantaine de villes ou localités. Où cela ? Paris et sa banlieue ; le Nord ; Rhône- Alpes, autrement dit des zones urbaines et industrialisées ; l’Alsace où ils affirment : « Nous ne serons pas la Ruhr française. » ; mais encore la Bretagne où ils sont très remontés contre les centrales ou sites nucléaires (Erdeven, Le Pèlerin, Plogoff, Flamanville, La Hague) ; enfin la Côte d’Azur où des candidats dispersés fulminent contre le bétonnage du littoral et l’enlaidissement des rives méditerranéennes. De quel côté penchent ces nouveaux venus ? Globalement plutôt à gauche.

Cela tient à la nature des militants qui composent les listes, souvent issus des syndicats ou de parti comme le PSU3, ainsi qu’au ralliement au mouvement écolo de certains soixante-huitards qui se refont une santé dans ces combats mobilisateurs – et donc populaires – contre l’armée (Larzac et plateau d’Albion), contre l’EDF et les centrales nucléaires, contre les chasseurs, les automobilistes, etc. On n’est donc pas étonné que la plupart de ces listes qui réalisent des scores honorables pour leur baptême du feu (souvent plus de 10% à Paris) se désistent au second tour à gauche.

Pourtant ce que je viens d’affirmer supporte au moins trois exceptions : Nice, Marseille et Paris où les écolos penchent à droite ou bien sont neutres. A Nice, ils sont associés au Mouvement des Démocrates de Michel Jobert et, dans la capitale phocéenne, les listes Opération 2000 se revendiquent de la majorité giscardienne. Par ailleurs, les listes Paris-Ecologie, pilotés par Jean-Luc Delarue, laissent au second tour liberté de choix à leurs électeurs.

On voit que peu à peu les écologistes trouvent refuge sous la cape du socialisme4 et, bientôt, avec l’élection de F. Mitterrand en 1981, ils s’y réfugieront en grand nombre, attirés par les prises de position environnementales du nouveau locataire de l’Elysée.5

3e acte : L’institutionnalisation de l’Environnement

Un premier ministère de l’Environnement6, confié à Michel Crépeau, est créé en 1981 dès l’accession au pouvoir de F. Mitterrand. La ville de La Rochelle dont Crépeau est le maire se veut une sorte de laboratoire de la lutte contre la pollution et développe concrètement un parc de vélos gratuits mis à disposition du public.

Cependant l’environnement va tenir dans l’esprit du président une place de plus en plus conséquente à mesure de sa prise de conscience des problèmes, et ses initiatives seront nombreuses au plan international. Exemples : En juillet 1989, il fait en sorte que l’environnement figure à l’ordre du jour du G7 (sommet des pays industrialisés) qui se tient à l’Arche de la Défense, Paris. Dans la résolution finale, il est prévu que des moyens financiers devront être dégagés pour permettre aux scientifiques d’analyser les modes de lutte contre l’effet de serre, qui engendre un réchauffement des climats de la planète. Pour la première fois on parle officiellement de ce fameux effet de serre.

En déc. 1989, au conseil européen de Rhodes, il rappelle à ses homologues « l’objectif de protection de l’environnement qui se trouve dans l’Acte Unique et engage les Etats-membres à la protection des ressources côtières, de la couche d’ozone et à la lutte contre l’effet de serre. »

En 1992, à la conférence de Rio sur l’environnement et le développement, il insiste sur la coopération entre Etats du Nord, riches et industrialisés, et du Sud, pauvres et en voie de développement, pour réduire l’écart entre les deux tout en préservant les réserves de la Terre qui ne sont pas illimitées. Il déclare : « Notre devoir – il est le même partout et pour tous – est de faire que la terre nourricière soit à la fois notre maison et notre jardin. Notre abri et notre aliment. »

On trouve là, de façon plus feutrée, autrement dit plus mitterrandienne, les accents de l’illustre formule de Jacques Chirac : « La maison brûle et nous regardons ailleurs ! », lancée en sept. 2002 au IVe Sommet de la Terre, à Johannesburg (Afrique du Sud). Et il pointe le réchauffement climatique comme cause première de cet incendie.

4e acte : Implantation électorale et évolution des Verts.

Si peu de choses concrètes suivent les déclarations des deux chefs d’Etat français, en revanche, le message de « l’urgence d’agir pendant qu’il est encore temps » est entendu. Il se vulgarise dans la société et jusque dans les écoles où il est de plus en plus question de développement durable, de recyclage et de protection de la nature.

A partir de René Dumont, les écologistes sont de toutes les élections, avec des fortunes diverses mais grandissantes. Nous pouvons suivre les étapes de leur installation dans le paysage politique.

– Présidentielle de 1981 : Brice Lalonde (des Amis de la Terre), est candidat (3,88 %)

– 1982 : Naissance du parti Les Verts sur le modèle allemand envié de Die Grünen.

– Présidentielle de 1988 : Antoine Waechter est candidat pour Les Verts (3,78 %).

– Européennes de 1989 : Score historique de Waechter, tête de liste, qui franchit la barre des 10 % (10, 6%).

– 1994 : Les Verts, rejoints par plusieurs courants écolos, marquent leur ancrage à gauche. Jusque-là, Lalonde et Waechter, partisans du « ni-ni », ni gauche ni droite, sont minoritaires. Débute l’ère Voynet.

– 1995 : Dominique Voynet, candidate à l’élection présidentielle, se contente d’un score modeste (3,32%)

– 1997 : Dominique Voynet devient ministre de l’Environnement et de l’Aménagement du Territoire dans le gouvernement Jospin. Ce sont les années de la Gauche plurielle.

– 1999 : D. Cohn-Bendit conduit la liste verte aux Européennes et frôle les 10 % (9, 72) – 2002 : Noël Mamère est candidat des Verts à la présidentielle (5,25 %)

– 2007 : Dominique Voynet, candidate à la présidentielle, réalise un score médiocre (1,57%) à peine supérieur à celui de René Dumont. Divisés plus que jamais (référendums sur Maastricht et traité constitutionnel), les écologistes français sont en crise.

– 2010 : Les Verts et Europe Ecologie fusionnent dans un parti écologiste unique : EELV (Europe Ecologie-Les Verts). Apparition de nouveaux visages : Cécile Duflot, Eva Joly, Jean-Vincent Placé, Nicolas Hulot.

5e acte : les maux demeurent et empirent

Pendant que le mouvement écologiste s’organise, les problèmes de la planète ne font que croître. Il est devenu urgent d’agir ce qui explique sans doute la radicalisation des prises de positions. Beaucoup pensent que hors du combat écologique il n’y a point de salut.

Pour se convaincre de l’aggravation de la situation, il suffit d’ouvrir les yeux de scruter trois éléments : la croissance démographique ; l’épuisement des ressources naturelles et l’évolution chaotique du climat.

  1. La population mondiale suit une progression exponentielle : 1 Milliard d’habitants en 1800 ; 1,7 M en 1900 ; 3 M en 1970 ; 6 M en 2000 ; et bientôt 10 M ?
  2. Forcément, pour faire vivre tout ce monde-là, il faut produire davantage et donc puiser dans les réserves de la terre nourricière qui sont limitées. Depuis une quinzaine d’années, on mesure le jour du dépassement7 c’est-à-dire le jour de l’année où l’humanité a consommé toutes les ressources que le terre a généré en un an. En 2022, ce jour a été franchi le 28 juillet. A partir de cette date, nous vivons à crédit sur le patrimoine naturel de notre planète.
  3. Conséquence de ces deux points : le changement climatique que chacun d’entre nous peut observer empiriquement. Je ne vais pas étirer devant vous la litanie désormais bien connue de la fonte des glaces, de l’élévation du niveau de la mer, des ouragans, des pluies diluviennes, des orages dévastateurs, des sècheresses et de tous les drames humains de type famines, épidémies, déplacements de populations, flux migratoires qui en découlent. (Une petite revue des unes de presse locale suffirait à nous rafraichir la mémoire sur l’impact du changement climatique dans notre propre région.)

Conclusion : l’écologie, cheval de Troie du « wokisme »

Après l’expérience de René Dumont, j’ai le souvenir du livre de Jean-Marie Pelt, Le Tour du monde d’un écologiste, en 1990 qui eut un certain retentissement public. Son auteur, professeur de biologie et directeur du tout nouvel Institut européen d’écologie de Metz, racontait à la façon d’un Phinéas Fog écolo toutes les misères que l’homme faisait subir à l’écosystème planétaire : démographie galopante, mégalopoles urbaines, déforestation, pollution des fleuves et de la mer, désertification, paupérisation des plus pauvres, etc. C’était un cri l’alarme.

Les défis environnementaux qui pouvaient passer quelques années plus tôt pour des lubies d’illuminés devenaient un enjeu civilisationnel majeur que la Cité devait prendre rapidement en compte. C’est ce qui s’est passé à partir des années 70 au cours du demi-siècle qui vient de s’écouler.

Aujourd’hui l’écologie est partout. Elle est entre les mains de tous. Le programme de chaque parti comporte désormais un volet écologique. Quant aux Verts, qui prétendent incarner à eux seuls la doxa écologique, ils ont gagné du poids électoralement et idéologiquement. On les connait depuis 2010 sous l’appellation Europe Ecologie-Les Verts (EELV). Ils se situent d’eux-mêmes dans le camp du Bien8. Du haut de leur chaire, ils professent, donnent des leçons, distribuent les bons et les mauvais points. Mais ces écologistes d’aujourd’hui sont surprenants : ils sont souvent urbains et bobos, ils ont fait de bonnes études et ils posent sur la nature qu’ils connaissent mal un regard enchanté. Ils n’aiment pas la chasse ou même le fait de tuer un animal pour s’en nourrir.

Ils ont aussi un grave défaut, c’est qu’ils s’occupent de bien d’autres sujets que l’écologie. En fait ils fourbissent leurs armes contre notre société, notre civilisation, notre histoire, nos valeurs. Un peu comme si, surgissant d’un néant hors-sol, ils s’étaient attribué la mission de détricoter ce que nous sommes et de tout reconstruire à partir de zéro.9 C’est leur mot d’ordre : détruire pour reconstruire. Alors on les voit, les militants d’EELV, soutenir les mouvements LGBTI+10 contre le prétendu privilège de l’homme blanc hétérosexuel ; on les voit déboulonner les statues de Colbert et de Napoléon ; on les voit soutenir les minorités de couleur parce qu’elles furent les victimes du Blanc esclavagiste et colonialiste. On les voit nier notre identité et vouloir fondre notre nation dans un melting-pot créolisé. On les voit aussi s’attaquer à notre langue en modifiant sa grammaire et notre façon d’écrire. Bref, dangers sur tous les fronts !

Vous avez compris. Beaucoup de ces néo-écolos ont embrassé l’idéologie à la mode qui gangrène déjà les universités américaines : le « wokisme ». Comme des commerçants au nez creux, ils se servent de l’écologie comme produit d’appel qu’ils placent en tête de gondole, pour mieux nous fourguer toute la quincaillerie « woke » que renferme leur boutique. Et gare, car ils ont le vent en poupe ! Tous les post-modernes, tous les progressistes leur tressent des couronnes de palmes.

On est passé de l’écologie féconde des précurseurs à l’écologisme nihiliste des destructeurs11.

Jean-François DONNY

(1) Le premier connu pour sa croisade en faveur du port du burkini dans les piscines de Grenoble pendant l’été 2022 ; la seconde se faisant remarquer régulièrement par ses saillies excessives telles que le partage des tâches ménagères qu’elle souhaiterait voire contrôler ou encore cette charge contre les amateurs d’entrecôtes et de barbecue.

(2) Club de scientifiques, d’économistes, de hauts fonctionnaires et d’industriels réunis pour la première fois à Rome en 1968. Publie Les Limites de la croissance en 1972, également dénommé le rapport Meadows qui alerte sur les dangers pour la planète et l’humanité de la croissance économique et démographique.

(3) A noter que ce petit parti, rompant avec le réformisme de son ainé le PS, est sensible aux thèmes révolutionnaires brassés à l’extrême-gauche (anticolonialisme, autogestion, antimilitarisme, immigrés, etc.). Il fait de l’alliance avec les écologistes sa priorité partout où sa participation à une liste d’union de la gauche aura été impossible.

(4) On parle alors du PS comme d’un parti attrape-tout (a catch-all party)

(5) Mitterrand est un fin politique qui sait qu’il y a dans le mouvance écologique un électoral jeune à séduire.

(6) Ce n’était pas le premier. Dès 1971, il y eu trois ministères successifs, aux dénominations flottantes, chargés de la protection de la nature et de la qualité de la vie. Ministres : Robert Poujade, André Jarrot et Michel d’Ornano.

(7) L’indicateur, calculé par l’ONG Global Footprint Network, a l’avantage de mettre en avant les limites de notre planète, mais aussi le poids que font peser certains pays sur l’environnement. En France, par exemple, pour l’année 2022, le jour du dépassement a eu lieu le 5 mai. Aux États-Unis, c’était le 13 mars. (Lettre d’info de Reporterre, juillet 2022.)

(8) Clin d’œil au philosophe Philippe Murray (1945-2006), auteur de L’Empire du Bien en 1991.

(9) On en trouve un exemple éclatant avec cette citation d’un anarchiste espagnol placée en exergue du livre de Julien Bayou : « Nous n’avons pas peur des ruines, nous qui portons un monde nouveau. »

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(11) Lire à ce sujet L’Ecologie ou l’ivresse de la table rase, de la philosophe Bérénice Levet, éd. de l’Observatoire, 2022.